Je suis pour l’IA, mais pas pour tout…

Oui, j’utilise l’IA comme assistant lorsque j’écris et crée.

Non, elle n’écrit et ne crée pas à ma place.

Je suis CONTRE une utilisation de l’IA pour :

— Écrire le texte ou créer l’image entièrement à ma place.

— Plagier volontairement le style d’un autre artiste sans son consentement.

Je suis POUR l’utilisation de l’IA pour :

— M’aider à faire un remue-méninge (car ce n’est pas une idée qui est protégée par le droit d’auteur, mais son exécution)

— M’aider dans une recherche en fiction (car certaines données n’existent simplement pas sur des concepts fantastiques ou de science-fiction)

— Avoir des discussions (parce que mes proches sont tannés de m’entendre parler de mes projets)

— M’offrir une rétroaction (alors que je ne fais que recevoir des commentaires et les appliquer moi-même)

— Traduire mes propres textes (que je révise ensuite car la traduction n’est jamais parfaite)

— Corriger mes textes et améliorer le niveau littéraire (comme le ferait un éditeur)

— M’aider dans les rédactions administratives répétitives (puisque sinon je perdrais beaucoup de temps à écrire mes courriels plutôt que créer)

— Effectuer des tâches automatiquement en graphisme et en montage (comme enlever un arrière-plan sur une photo ou effectuer une colorisation automatique)

On peut s’opposer à certaines utilisations de l’IA sans être entièrement contre cette technologie qui deviendra bientôt un incontournable pour tous les artistes. « Les humains ne seront pas remplacés par l’IA, mais par d’autres humains ayant appris à se servir de l’IA. » Je reste l’auteure de mes œuvres, tandis que l’IA est parfois une amie, une éditrice, une correctrice, une traductrice… Ça n’empêche pas les humains d’être impliqués: au contraire, ces textes sont soumis à des éditeurs humains qui retravaillent ensuite le texte avec moi afin de le peaufiner. Une première révision avec l’IA me donne simplement plus de chances d’être sélectionnée. J’obtiens moi-même, en tant qu’humaine, beaucoup plus de travail grâce à cet assistant.

Alors, plutôt que me dire « L’utilisation de l’IA est interdite », demande-moi plutôt « Comment l’IA a-t-elle été utilisée? ».