J’ai été remplacée par l’IA… puis je l’ai surpassée!
De nombreux experts s'entendent pour le dire : « Les humains ne seront pas remplacés par l'IA, mais par d'autres humains ayant appris à se servir de l'IA ».
C'est justement pour apprendre à maîtriser cette technologie que j'ai obtenu une bourse du Conseil des arts du Canada en littérature.
Mes premiers contrats comme écrivaine consistaient à écrire des dizaines d'articles pour les blogues de mes clients, pour des sujets aussi palpitants que des imprimantes. Je faisais quelques recherches en ligne, paraphrasais les informations que je trouvais et concevais rapidement un nouvel article. Ce type de tâche a facilement été remplacé par l'IA et je ne m'en plains pas, c'était assez ennuyant!
La chose la plus importante que j'ai apprise lors de mon projet de recherche est que l'IA peut imiter ce qui a déjà été fait, mais pas créer quelque chose d'entièrement nouveau. C'est ce qui a fait de moi une meilleure artiste en me mettant au défi de créer des œuvres entièrement uniques qui ne peuvent pas être reproduites par l'IA. En effet, l'IA ne peut pas remplacer des expériences personnelles, des recherches documentaires exclusives, des expériences sociales, des concepts expérimentaux, etc.
Je me sers de l'IA au quotidien, mais ce n'est pas elle qui écrit à ma place. Elle m'aide surtout pour des remue-méninges, des discussions, des recherches, de la rétroaction et de la rédaction administrative. Cela me rend beaucoup plus productive alors que j'ai déjà soumis plus de 60 projets (textes courts, arts visuels et courts-métrages) depuis le début de l'année 2025 et ai déjà été sélectionnée pour 12 (la plupart sont en attente de réponse).
Je le répète : l'IA ne m'a pas remplacée comme auteure. Elle me sert d'outil dans d'autres tâches afin que j'aie plus de temps pour l'écriture créative.
Et si on voyait l'IA comme un outil plutôt qu'un ennemi?